Les spécialités vendéennes
21/09/20
De quoi se régaler, de l’apéro au dessert :
Le Préfou
Né dans le Sud Vendée dans la région de Fontenay-le-Comte (comme l’auteur de ces lignes ^^), le préfou est un pain sans levain (donc tout plat) garni d’ail frais finement haché avec du beurre et poivre. Après 5 à 10 minutes dans un four bien chaud, c’est prêt à déguster ! C’est l’incontournable de l’apéritif.
Autrefois, les boulangers vendéens mettaient un petit morceau de pâte dans leur four pour vérifier la température avant d’y cuire la fournée. Pour ne pas le jeter, ce « pain » à peine cuit était tartiné de beurre et d’ail pour être consommé.
Vous z’avez du à l’ail ?

La troussepinette
Apéritif typiquement vendéen, la troussepinette (ou troussepinète) est un vin d’épines noires très apprécié. Chaque cave vendéenne digne de ce nom a quelques bouteilles de troussepinette en bonne et due place ! Le nom de ce vin aromatisé vient des épines de prunellier, dont on ramasse les jeunes pousses au printemps pour faire ce vermouth.
Conseil : Un verre de ce délicieux breuvage, accompagné d’un morceau de préfou, peut se déguster entre deux parties de palets. Avec modération si vous voulez viser droit et gagner la partie !

Les huîtres Vendée Atlantique
On ne veut pas se fâcher avec nos amis charentais de Marennes-Oléron mais les huîtres vendéennes sont super bonnes aussi. Avec passion, plus de 200 ostréiculteurs vendéens élèvent pendant 3 à 4 ans les huîtres qui finiront dans votre assiette.
Les principaux bassins de production sont la Baie de Bourgneuf, l’Ile de Noirmoutier, l’Estuaire du Payré (La Guittière) et l’Estuaire du Lay en Baie de l’Aiguillon.

Les sardines de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Emblème de la ville de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la pêche à la sardine est inscrite à l’inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel de la France ! Ce poisson sauvage est pêché à la belle saison d’avril à octobre mais on peut le déguster toute l’année.
Grillées au barbecue, en conserves ou rillettes, ce petit poisson bleu argent ravira les papilles des petits et des grands.

La salicorne
Cela serait réducteur de dire que c’est le « cornichon de la mer » tant il y a de manière de la déguster : en salade avec des pommes de terre de Noirmoutier, poêlée comme des haricots verts, employée comme condiment, à croquer nature… Des artisans pâtissiers vendéens le propose même dans des biscuits !
Cette plante sauvage halophyte (qui aime le sel) est très courante sur le littoral vendéen et ses marais. Elle se récolte jeune, au printemps.

Les moules de bouchot de la baie de l’Aiguillon
Un incontournable de l’été ! Les moules de bouchot de l’Aiguillon-sur-Mer sont élevées sur des alignements de pieux de chêne plantés sur l’estran. Les mytiliculteurs vendéens y produisent 5000 tonnes par an.
On vous fait grâce des 200 recettes existantes pour cuisiner ce coquillage à la chair jaune. Chez Place Vendée, on les préfère à la marinière ou en mouclade.

La sauce aux Lumas
♫ Quand tu m’fais d’la sauce aux lumas, l’entend cheu la qui jargotte… ♫
C’est par ces mots que commencent le refrain de la chanson traditionnelle en patois de la sauce aux lumas. Mais qu’est-ce qu’un luma ? Il s’agit du nom patois signifiant escargot. On le cuisine souvent avec cette sauce à base de crème fraiche, beurre, ail et persil.
Trouver un producteur d'escargots
La mogette
Également orthographiée mojette, la mogette est l’indispensable ingrédient du plat typique vendéen. Cet haricot blanc labellisé IGP accompagne à merveille une bonne tranche de jambon de Vendée ou un morceau de canard de Challans. On peut également dévorer les mogettes écrasées sur une tranche de pain grillée frottée avec une gousse d’ail puis beurrée : la fameuse « grâlée » (ou grillée) de mogettes.

Le jambon de Vendée
Co-star de l’emblématique jambon-mogette, ce jambon sec de porc est élevé, préparé et séché en Vendée. En tranche épaisse ou en dés pour une omelette, on le réserve à cuire. En tranche fine, on le déguste cru à l’apéritif, en sandwich, pour une raclette en hiver ou avec du melon en été.
Le canard de Challans
Bénéficiant du label « Volailles de Challans », le canard challandais est réputé pour la finesse de sa chair. Ce n’est pas par hasard qu’il a été servi au mariage du prince Rainier avec Grace Kelly.

Le sel de Noirmoutier
Une centaine de sauniers exploitent plus de 3000 œillets sur l’île de Noirmoutier. Ce savoir-faire artisanal se transmet de génération en génération et permet de récolter en été le célèbre sel et fleur de sel de Noirmoutier. N’hésitez pas à visiter les marais salant de l’île pour rencontrer les sauniers.
Du sel est aussi récolté artisanalement dans les marais salant de l'Ile d'Olonne au nord des Sables d'Olonne et de l'Etoile près de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Les pommes de terre de Noirmoutier
L’Île de Noirmoutier est également reconnue pour ses succulentes pommes de terre. La célèbre bonnotte est même devenue l’ambassadrice de l’île. Elle se récolte à la main en mai. Autre variété primeur réputée, la sirtema à la chair blanche et sucrée arrive sur nos tables dès le mois d’avril. La iodéa et la Lady Christl’ également adaptées au terroir sablonneux et iodé de l’île sont récoltés respectivement de mai à juin et de mai à juillet. Tout juste poêlées avec un peu de beurre et de la fleur de sel de Noirmoutier, elles sont irrésistibles.

La Sole des Sables d’Olonne
Appréciée des vendéens dès le 16ème siècle, la Sole est une espèce locale appréciant particulièrement les fonds tièdes et sablonneux de la côte de Lumière. Appelée également « la Perdrix de mer », ce poisson plat est un régal en papillote ou en meunière. C’est le poisson le plus représenté en valeur à la criée des Sables d’Olonne.

Les vins des fiefs vendéens
Moins connus que ses voisins du Val de Loire et du Bordelais, les vins vendéens méritent toutefois une place de choix dans votre cave et sur vos tables. Les fiefs vendéens ont accédé à l’AOC en 2011. L’appellation se décompose en cinq entités distinctes : Brem-sur-Mer (vins blancs secs et iodés), Mareuil (vins fins rouges et rosés), Chantonnay (vins généreux et gourmands), Pissotte et Vix (aux vins plus charnus).
Pour en savoir plus, rendez-vous sur les vins des fiefs vendéens

Les fromages vendéens
La Vendée est aussi une terre de fromage ! Les fromages vendéens ont pour dominante le fromage de chèvre. Les laiteries de Montaigu ou de Maillezais produisent une grande variété de fromages de vache ou de chèvre. De nombreux producteurs locaux proposent également de nombreux fromages savoureux fabriqués à la ferme.

Le fion vendéen
Ce gâteau traditionnel est une spécialité du Nord-Ouest vendéen, également appelé flan maraîchin. Ce nom original (et qui fait sourire) vient du patois : flan se disait fllun, fiun puis fion. Le fion est composé d’un flan aux œufs parfumé et d’une croûte aux bords très hauts. Il était traditionnellement préparé lors des fêtes de Pâques et les communions.

La gâche et la brioche vendéenne
On ne présente plus la fameuse et immanquable brioche vendéenne et sa cousine la gâche. C’est notre motivation pour se lever le matin ! Son origine remonte au moyen-âge. Elle était préparée à Pâques dans toutes les familles vendéennes.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la brioche et la gâche vendéenne

Le gâteau minute
Produit typique de Vendée, ce gâteau à la texture est à mi-chemin entre la génoise et le quatre-quarts. Se conservant très bien, les maîtresses de maison en avait souvent un en réserve. Elles pouvaient ainsi le servir dans la minute pour une visite imprévue par exemple.
Le kamok
Concluons cette liste de spécialités vendéennes par un petit digestif. Créé en 1860, par les établissements Vrignaud à Luçon, le Kamok est une liqueur de café composé de sucre, d’eau, d’alcool neutre et bien sûr de café (mélange de trois arabicas). Le tout est vieilli durant trois années en fût de chêne. Ce spiritueux est un produit d’exception aux saveurs uniques.

A toutes les étapes d’un repas, il y a une occasion de découvrir un met typiquement vendéen. Sucré ou salé, de la terre ou de la mer, les spécialités culinaires de Vendée ont de quoi régaler habitants et vacanciers.
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